Les étoiles dans le caniveau

Les étoiles dans le caniveau

LE ZOZO

 

Joyeux contribuables, redevables de la TVA à taux réduit sur les produits officinaux et médicaments, régie par l’article 278 quater du Code Général des Impôts, il ne vous aura pas échappé que nos gouvernants sont des gens formidables.

 

Leur travail harassant, fait d’abnégation et de dévouement, suscite chaque jour que dieu crée l’admiration chez le vulgum pecus que nous sommes. Parmi ces fiers soldats qui nous protègent, et en toute première ligne actuellement, se trouve notre ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran.

Loin de moi l’idée de me moquer de cet éminent ministre, mais vous aurez remarqué qu’il a comme un léger cheveu sur la langue. Il zézaye. Ou il zozote, c’est selon. En vieux français, on dirait qu’il blèse. Comme notre Président, d’ailleurs.

 

Pas de moquerie, donc. Ne stigmatisons pas le sigmatisme (ainsi nommé en raison de la difficulté à prononcer la consonne «  s »)  qui est un handicap.

Il existe le sigmatisme interdental  où le « s » devient « z », comme chez Olivier Véran,  et le sigmatisme latéral, où le « s » devient « ch », comme chez Giscard d’Estaing ou même  « J », comme chez Isabelle Mergault.

Les deux peuvent être dus soit à une mauvaise morphologie de la bouche,  soit à une pratique excessive de la tétine, du pouce ou du doudou. Et, dans le cas précis de notre ministre, en absence d’information sérieuse, nous nous interdirons de privilégier une piste ou une autre…

Et même si cette prononciation nous fait immédiatement penser au chat Sylvestre des dessins animés de notre enfance, (mais si … Grosminet… Nom d’un Sssat, nom d’un Sssat…), nous nous devons cependant de continuer à écouter religieusement et à appliquer sans sourire les décisions de notre Ministère de la Santé.

 

On ne pourra quand même pas m’empêcher de penser qu’un conseiller en communication sadique se cache dans les couloirs sombres de cette institution…

Face à la colère du monde médical (Pour qui sont ses soignants qui souffrent dans nos services ?), la nécessité d’une grande réunion avec toutes les parties concernées s’est rapidement imposée.

L’on aurait pu nommer cette noble réunion le « Grenelle des urgentistes » ou bien le « Plan Marshall pour l’Hôpital »…

 

Non. Ce fonctionnaire pervers et sournois, décida d’envoyer dans un enfer quotidien son Ministre de tutelle,  en choisissant, pour cette réunion multipartite, le nom de « Ségur de la Santé ».

 

Et c’est ainsi que s’écrit l’histoire. Dieu est méchant, Madame….

 



19/06/2020
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